« Allez les Français », la phrase qui fuse des gradins est lancée par un spectateur finalement pas si engagé. Il n’y a que des Français en finale du double de ce 16e Open d’Orléans. D’un côté, le duo Herbert- Olivetti, tête de série n°1 du tournoi, de l’autre le binôme Hoang- Jacquet, invité de dernière minute.
Un match accroché, disputé dans une bonne ambiance. Le public s’amuse des annonces tactiques des joueurs avant de servir, et réagit aux points spectaculaires, spécifiques aux rencontres de doubles. Les joueurs, eux, sont ravis de se retrouver, et de ne plus jouer à huis-clos. Au final, cela donne une rencontre agréable à suivre, et du suspense en prime.
11-9 au super tie-break
A l’issue du premier set, remporté 6/2 par les favoris, chacun est en droit de penser que le 2e ne sera que formalité, c’était sans compter sur la réaction des invités surprises, qui inscrivent 4 jeux d’affilée pour finalement égaliser à une manche partout, sur le même score, 6/2.
Place alors au super tie-break, 10 derniers points à inscrire pour s’adjuger le titre. Il en aura fallu 11 à Pierre-Hugues Herbert et Albano Olivetti pour s’imposer face à Antoine Hoang et Kyrian Jacquet. Un retour gagnant d’Olivetti pour s’offrir une balle de match, transformée sur le service d’Herbert, et l’affaire est entendue.
Cette victoire en double est la 3e pour Pierre-Hugues Herbert sur cet Open. Il l’avait déjà emporté en 2010 et 2011, associé à Nicolas Renavand. Pour la petite histoire, il s’était également imposé en simple en 2016.
Heureux de se retrouver
Au moment de la remise des prix, chacun des joueurs a mis en avant le plaisir de revenir sur le tournoi, avec un mot pour l’organisation, les bénévoles, et le public.
Malgré les contraintes sanitaires, et l’obligation du port du masque à l’intérieur, vous avez toujours été présents, et je vous en remercie.
Pierre-Hugues Herbert
Pierre-Hugues Herbert a également salué la présence de Fabrice Santoro, qui l’a accompagné sur toute la semaine, sans oublier bien sûr ses adversaires et son partenaire. Cela faisait presque un an qu’il n’avait pas joué avec son ami Albano, même « s’il faudrait qu’il arrête de servir sur les ramasseurs » plaisante-t-il
De son côté Albano Olivetti s’est dit très touché par le fait que le 6e joueur mondial en double accepte de jouer avec lui, et lui permette de décrocher sa plus grosse victoire.
